Ce sont les conclusions des enquêtes policières dans les deux cas.
Concernant Olivier Marleix, dont il est révélé qu'il consultait un psychiatre depuis quelques mois, se pose désormais la question d'un éventuel traitement qui lui aurait été prescrit, par exemple un antidépresseur de la classe des sérotoninergiques, comme le Prozac ou le Deroxat, connus pour provoquer des passages à l'acte violents (crimes ou suicides), traitement que suggère par ailleurs sa soudaine addiction à la course à pied avec perte de poids importante et qui aurait dû alerter son psychiatre.
En tous les cas, il n'est pas possible de prétendre que ce suivi psychiatrique accrédite sans l'ombre d'un doute la thèse du suicide pour dépression sans aucune intervention extérieure ou violence suspecte, puisque le rôle du psychiatre est précisément de contrôler l'état de son patient afin qu'il n'arrive jamais à une pareille extrémité; or, il semble au contraire l'avoir précipitée : ses proches n'ayant jamais soupçonné qu'il aurait pu en finir avec la vie, son suivi psychiatrique semble bien l'avoir transformé durant les derniers mois de sa vie.
Lire ou relire :
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https://satanistique.blogspot.com/2025/07/sandrine-rousseau-se-rapproche-encore.html
Et aussi :
http://satanistique.blogspot.com/2015/03/crash-dun-airbus-a320-barcelonnette-150.html
http://satanistique.blogspot.com/2015/03/crash-de-la320-la-these-de-lattentat.html
http://satanistique.blogspot.com/2015/03/antidepresseurs-dinnombrables-attentats.html
http://satanistique.blogspot.com/2015/03/attentats-psychiatriques-des.html
http://satanistique.blogspot.com/2015/03/crash-de-barcelonnette-un-nouveau.html
http://satanistique.blogspot.com/2015/03/attentat-psychiatrique-dandreas-lubitz.html
https://satanistique.blogspot.com/2023/02/professeure-assassinee-saint-jean-de.html
Mort d’Olivier Marleix : la justice dévoile les raisons du suicide du député
Trois semaines après la mort d'Olivier Marleix, la justice lève enfin le voile sur les circonstances du drame. Le parquet de Chartres a rendu public le rapport d’enquête, confirmant la thèse du suicide et apportant des précisions sur les raisons de ce geste du député Les Républicains d'Eure-et-Loir.

C'est toujours le choc dans le monde politique. Lundi 7 juillet, le corps d'Olivier Marleix avait été retrouvé dans une chambre à l’étage de son domicile d’Anet, dans l'Eure-et-Loir. Une enquête pour "recherche des causes de la mort" avait été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de la mort du député de la 2e circonscription d’Eure-et-Loir et ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale.
Très rapidement, les premières constatations médico‑légales avaient écarté toute intervention extérieure ou violence suspecte sur l'homme politique, qui était âgé de 54 ans. Une autopsie avait été réalisée le 9 juillet, concluant à un suicide par pendaison et aucune trace d’agression n’avait été détectée. Les raisons de ce geste désespéré n'avaient cependant pas encore été découvertes.
Quelles sont les circonstances de la mort d'Olivier Marleix ?
Ce mercredi 30 juillet, le procureur de la République de Chartres a livré le rapport final des conclusions de l'enquête : après autopsie, auditions d’environ dix proches, collègues et membres de sa famille, ainsi que l’analyse du téléphone portable et des ordinateurs du député, la justice a confirmé le suicide du député LR. "Il s’agit d’un suicide par pendaison. L’enquête est aujourd’hui clôturée", peut-on lire dans un communiqué, relayé par RTL. L'enquête a également révélé qu'"une période de dépression, aux causes multiples, sentimentales, intimes et professionnelles", expliquerait le suicide d'Olivier Marleix.
Un geste qui aurait également eu "un déclencheur". "Une dernière conversation entretenue avec sa compagne, et retrouvée lors de l’exploitation du téléphone portable de monsieur Marleix", a dévoilé l'enquête. Le rapport a aussi détaillé la lente chute du regretté député. Avant sa mort, ce dernier consultait un psychiatre depuis quelques mois, "s’adonnait à la course à pied de manière quotidienne et très inhabituelle" et "avait perdu beaucoup de poids". Un rapport accablant alors que la justice a révélé que ses proches "n'avaient pas soupçonné" qu'il aurait pu en finir avec la vie.
Où et quand ont eu lieu les obsèques d'Olivier Marleix ?
Les obsèques d'Olivier Marleix se sont déroulées le 11 juillet dernier dans l’église Saint-Cyr Sainte-Julitte, à Anet. Au total, près de 800 personnes ont fait le déplacement comme François Bayrou, Gérard Larcher, Yaël Braun-Pivet ou encore le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Laurent Wauquiez, le président du groupe Droite républicaine à l'Assemblée nationale, était également présent pour rendre un dernier hommage à son confrère. Un moment émouvant alors que le cercueil de l’homme politique a été porté par des sapeurs-pompiers. Ce geste est très symbolique car le regretté député avait fait une proposition de loi pour la création d’une croix de la valeur des sapeurs-pompiers volontaires et professionnels.
Mort de Maxime Tessier : l’avocat du pédocriminel Joël Le Scouarnec s'est bien suicidé
Le mercredi 9 juillet dernier, l'avocat Maxime Tessier a été retrouvé mort à son domicile. Le jeune homme, âgé de seulement 34 ans, père de deux enfants, était l'avocat du pédocriminel Joël Le Scouarnec.

Maxime Tessier, avocat du pédocriminel Joël Le Scouarnec, est décédé dans des circonstances confirmées comme un suicide, laissant un profond choc dans le barreau de Rennes.
Le barreau de Rennes est toujours sous le choc. Il y a trois semaines, dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 juillet, Maxime Tessier, avocat pénaliste réputé, a été retrouvé mort à son domicile.
Le procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet, dans un
communiqué transmis à l'AFP, a fait savoir qu'une enquête avait été
ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce décès. Il avait
toutefois expliqué que "tout (laissait) penser à un suicide".
Trois semaines plus tard, comme le révèle Le Parisien, l'enquête menée corrobore les premières suspicions. La thème du suicide, privilégiée dès le départ, a été confirmée.
Maxime Tissier, avocat de 34 ans, était le père de deux enfants. Il
avait acquis une forte notoriété ces dernières semaines en étant l'un
des avocats du chirurgien pédocriminel Joël Le Scouarnec.
L'homme, ex-chirurgien notoire, avait été reconnu coupable le 28 mai dernier de plus de 299 viols et agressions sexuelles.
La plupart des victimes étaient mineures au moment des faits. Joël Le
Scouarnec avait été condamné en première instance à 15 ans de réclusion
criminelle, mais avait interjeté appel. A l'issue de trois mois de
procès en appel, la peine a été alourdie de cinq ans.
Maxime Tessier épuisé et affaibli par Joël Le Scouarnec
Contactée par l'AFP, Catherine Glon était l'associée de Maxime Tessier depuis neuf ans. Elle retient de lui "un avocat exceptionnel", qui "avait une très haute vision de la justice". "Il s'oubliait souvent, se préoccupait d'abord de son client, du respect qu'il avait à l'égard de l'institution judiciaire" honore la consœur. Et de poursuivre : "Nous sommes évidemment sous le choc et nous perdons un avocat très jeune puisqu'il avait 34 ans et était père de deux très jeunes enfants".
Un autre avocat, proche de Maxime Tessier, a révélé que l'immense procès de Joël Le Scouarnec avait été une longue lutte "improductive". L'avocat pénaliste avait "tout tenté pour permettre aux victimes d'avoir des réponses",
et ainsi faire parler son client. Mais ce dernier se serait réfugié
dans le silence, sans jamais donner quelconque satisfaction aux victimes
ainsi qu'à son conseil. Le suicide de Maxime Tessier rappelle celui du jeune Mathis Vinet, une des victimes de Joël Le Scouarnec. Abusé sexuellement à l'âge de dix ans, il avait mis fin à ses jours quatorze ans plus tard.
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